mercredi 20 octobre 2021

Nouvelle zone de rencontre vers le Château (20 Km/h)

 Modération de circulation vers le Château

La place du Château au carrefour des quatre rues Broye-Bruyère-Clos-Château se trouvait en zone 30km/h depuis 2010. La configuration des lieux avec la présence proche d'une garderie, d'un collège, de jardins familiaux, d’un parc public et de nombreux piétons, a motivé la demande de riverains, par voie de pétition, d’abaisser la vitesse.

L'espace, composé des murs d'enceinte du Château, d'un espace ouvert où se dressent la nouvelle garderie et UAPE, de la Grange de Florissant, des jardins familiaux, ainsi que du Parc Sauter, ne permettait que très peu de possibilité d'aménagement. Les usagers de la place, dépourvue de trottoir, se voyaient déjà libres de traverser la chaussée où bon leur semblait.

Pour répondre à cette demande, la Municipalité a proposé d’instaurer une zone de rencontre (20km/h) au droit des chemins précités. Réalisé cet été après enquête et sans modification majeure de l’infrastructure, cet aménagement apporte une réponse visible aux attentes des usagers et riverains. Il a pour effet de permettre une meilleure mixité entre les piétons et tous modes de circulation et ainsi augmenter la qualité de vie de ce quartier historique mis en valeur par la rénovation récente de la Grange.

20.10.2021

Nouvelle zone de rencontre vers le Château

20.10.2021  Tiré de www.renens.ch

jeudi 23 septembre 2021

24H - Les vieilles canalisations ne sont pas assez inspectées

Pollution                        Article 24 Heures du 23 septembre 2021

La Cour des comptes a mené un audit sur la gestion communale de l’évacuation des eaux usées, mettant en lumière des points à améliorer.

On ne sait pas s’ils l’ont fait en se pinçant le nez, mais les magistrats de la Cour des comptes se sont penchés sur nos eaux usées, dans leur dernier audit. Le périmètre de leurs investigations reste toutefois plus politique que chimique: comment les Communes gèrent-elles ce domaine? Sachant qu’elles sont tenues de se doter d’un Plan général d’évacuation des eaux (PGEE), compilant le cadastre des canalisations, un rapport sur leur état et un concept d’évacuation, et qu’entre 1997 et 2019 environ 400 de ces plans ont été adoptés. Une deuxième génération de cet outil de gouvernance est désormais appelée à les remplacer.

Rythme trop lent

Alors, efficaces ces fameux PGEE? Pour le savoir, la Cour des comptes a audité huit Communes de tailles diverses, trois associations intercommunales et un service de l’État. Un de ses constats révèle que l’état des canalisations publiques n’est pas assez contrôlé. Selon les recommandations de la branche, chacune devrait être inspectée (par caméra) tous les dix à quinze ans. Si Morges respecte cette fréquence, Lausanne se fixe comme objectif un tournus de vingt ans qui, dans les faits, s’allonge à vingt-huit ans. À Vevey, il dépasse même les septante ans. Alors que 7 à 10% du réseau devraient être vérifiés chaque année, moins de 2% le sont à Avenches et à Bex. À Premier et à Villars-le-Terroir, aucune inspection n’a été menée depuis l’adoption du PGEE. Comme souvent, des considérations financières dictent ces choix.

Certaines canalisations sont très anciennes. «Le risque, observe Guy-Philippe Bolay, c’est qu’elles se bouchent ou finissent par être trouées par une racine par exemple, et que l’eau s’infiltre dans le sol, provoquant une pollution du sol qui n’est alors pas détectée.» La Cour recommande aussi de faire un suivi des rejets dans les lacs et ruisseaux, lorsque les conduites d’eaux de ruissellement y débouchent sans passer par la STEP. «Un simple contrôle visuel régulier pourrait suffire. Dans les petites Communes, ce sont parfois les pêcheurs
qui signalent la présence de souillures dans la rivière, comme du papier-toilette, pouvant indiquer un mauvais raccordement.»

Les constats de la Cour ne sont globalement pas alarmants: les PGEE ont été faits «avec sérieux», souligne son président. Ils sont pour la plupart complets, mais pas forcément mis à jour au gré des constructions de nouveaux quartiers. Légalement, ces plans ne sont pas contraignants pour les autorités. «Ils devraient l’être afin de faciliter leur mise en œuvre», estime la Cour.

Vincent Maendly

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mardi 16 mars 2021

Des Grands-parents pour le climat sont préoccupés par deux cas de graves pollutions dans l'Ouest lausannois

 Voici ce qu'ils ont écrits dans un courrier des lecteurs de 24Heures le 9 mars dernier.

      Reproduction de l'article publié sur l' ESPACE INFO  du
      groupe régional GPclimat de Lausanne et environs

Pour des plans climat régionaux

Avec l’approche des élections communales, les plans climat se sont multipliés, plus ou moins verdoyants! La prise de conscience du dérèglement climatique semble bien faire son chemin. Quelques silences nous interpellent pourtant. Nous relevons ici deux cas emblématiques de la région lausannoise: la pollution souterraine liée à l’ancienne usine à gaz de Malley et le réseau défaillant des eaux usées de l’Ouest lausannois.
À Malley, l’analyse des eaux souterraines (2011) a démontré la présence d’éléments toxiques - hydrocarbures, arsenic en particulier - en très grandes quantités dépassant jusqu’à des centaines voire le millier de fois les limites imposées. Une pétition populaire a demandé que des études complémentaires soient menées. Ce qui a été fait. Mais les résultats tardent à être rendus publics. Pourquoi? Ces révélations constitueraient-elles un bâton trop pointu dans la fourmilière de la réaffectation de la friche de Malley? 
Quant au réseau des eaux usées de l’Ouest lausannois, il a été démontré en 2013 que les collecteurs d’eaux usées déversaient leurs trop-pleins dans la Chamberonne plusieurs dizaines de fois durant l’année. Ceci avec des concentrations de germes d’origine fécale, pouvant entraîner des risques pour la santé durant la période de baignades. Pour assainir la situation un projet à 80 millions aurait déjà dû commencer. Qu’en est-il?

Pour être efficaces, les plans climat auraient en tout cas tout intérêt à englober l’agglomération plutôt que de rester strictement communaux.

Daniel Desponds, Guy Dottrens,
grands-parents pour le climat

     ------------------   avec 2 liens vers notre Blog ------------------------
     Plus d'information sur le Blog du Groupe d'intérêts de Florissant :

    - Rubrique : Pollution Malley

    - Rubrique : Eaux usées de l'Ouest

 

samedi 13 février 2021

La municipalite de Lausanne demande 4 millions de crédit pour le renaturation de la Chamberonne

Article paru dans Lausanne-Cités du 10 février 2021


Mais pourquoi évite-t-on systématiquement d’évoquer une raison majeure de cet important projet qui est sanitaire?

En effet à chaque forte précipitation les collecteurs des eaux usées débordent dans la Mébre, ce qui provoque à chaque fois une pollution plus ou moins importante qui finit dans le lac (via les exutoires de crue).
Le plus gros défaut de nos collecteurs est qu’ils reçoivent les eaux de ruisseaux comme ceux de Broye et le Gallicien d’où le besoin de la nouvelle galerie de dérivation mentionnée (1.8 Km).

En 2013, dans le cadre d’une étude de l’EPFL il a été mesuré une trentaine de débordements, dont 9 pendant la période de baignades. Après un fort évènement pluvieux, la concentration bactéries fécales (E.Coli et d’Entérocoque) est telle qu’il y a risque d’atteinte à la santé. 

Cela ne peut plus durer, il y a urgence.  

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Pour plus de détails, consulter :

-   le dossier Eaux usées  et plus particulièrement les articles :

-  24 Heures/juin 2019 : Pourquoi la baignade est déconseillée à Vidy
-  RTS/ août 2020 : La rivière vaudoise de la Mèbre est contaminée par des matières fécales